Faire face à la surcharge de travail
Pas facile de garder le contrôle quand tout s’accélère… Et pourtant, c’est justement dans ces moments-là que vous devez plus que jamais être aux commandes. Que faire quand la surcharge vous guette ? Découvrez les 3 fondamentaux pour bien gérer une surcharge de travail.
1. Prenez du recul
Vous connaissez la maxime « Les mêmes causes produisent les mêmes effets » ? Alors vous savez que vous ne pouvez pas conserver le même comportement que celui qui vous a amené dans le mur. Le changement est nécessaire.
Mais il n’est pas non plus question de jouer aux apprentis sorciers… Pour l’instant, vous avez la tête dans le guidon. Ce n’est pas franchement la situation idéale pour prendre la bonne décision. Alors, c’est certainement la dernière chose à laquelle on pense quand on est surchargé, mais vous avez besoin de faire un break.
Ça peut paraître paradoxal de dire qu’il faut encore perdre du temps alors que vous avez déjà l’impression d’être sous l’eau, mais cette petite pause vous fera gagner beaucoup de temps par la suite. Il faut juste prendre le temps de souffler un peu, quelques minutes ou quelques heures, le temps de prendre un peu de recul sur votre situation. Pour être capable de prendre des décisions sereinement.
2. Gardez seulement l’indispensable
Le constat est simple : vous ne pourrez pas tout faire dans le temps qu’il vous reste. Alors soit vous continuez à couler, soit vous faites une coupe franche.
Notre réaction spontanée est de se dire qu’il n’ y a rien qu’on puisse éliminer, que tout est important. Et c’est peut-être vrai… Mais que tout soit existentiel ou pas, vous n’aurez pas le temps de tout faire. Éviter de décider à quoi vous allez renoncer ne vous permettra pas pour autant de tout faire. Cela veut dire qu’il y aura de toute façon des choses qui ne seront pas faites.
La question est donc de savoir si vous préférez garder le contrôle sur ce qui ne sera pas fait (et donc sur ce qui sera fait), ou subir le choix que le temps fera pour vous…
Passez en revue tout ce que vous avez à faire sous cet angle. Finalement, même quand tout semble indispensable au départ, tout n’a pas la même importance. Éliminez les tâches les moins importantes, ou du moins, remettez-les à plus tard, quand la crise sera passée… pour une fois vous avez le droit 😉
3. Arrêtez d’accepter du travail supplémentaire
Une raison possible de votre surcharge est que vous avez peut-être accepté trop de travail de l’extérieur. Si vous avez fait le tri dans vos tâches pour vous concentrer uniquement sur l’indispensable, vous avez dû retrouver une bouffée d’air frais dans votre emploi du temps.
Attention à ne pas céder à l’euphorie de savoir que vous pourrez réussir à faire toutes les tâches que vous avez gardées. Quand on a l’habitude d’avoir toujours trop à faire, on peut se sentir sous-chargé alors qu’on est juste à un bon niveau de charge… Le risque, dans ces cas-là, est donc de croire qu’on peut recommencer à accepter les tâches que les autres nous soumettent.
D’ailleurs, on a souvent tendance à ne pas oser refuser une tâche, parce qu’il est toujours plus facile de dire oui (même à mauvais escient) que de refuser. Ce n’est, certes, pas facile mais ça s’apprend.
Et n’oubliez pas que vous serez toujours plus utile à vos collègues avec un délai supplémentaire de 1 ou 2 semaines, que si vous êtes arrêté pendant des mois à cause d’un burn-out…
Bonjour, effectivement des fois il faut savoir lâcher du leste, le plus dur est encore de savoir différencier les tache importante de celle qui ne le sont pas.
Quand j’ai commencer a travailler comme indépendant, sa m’est arriver de travailler sur un projet pendant plusieurs jour et même la nuit pour me rendre compte que ce n’était pas si presser que cela, le bon coter ces que le travaille était fini et pas la peine de le livrer de suite mais comme d’autre attendais derrière, il fallait les faire pas le temps de ce reposer.
Tes conseil sont bon maintenant je fait comme tu le conseil, je prend mon temps pour mes descissions, je refuse le travaille qui me semble être de trop et je gagne pas moins, voir plus, moins de temps pour une meilleur productivité
Moi aussi, j’ai vécu ça récemment (juste avant de partir en vacances…)
J’avais à cœur de boucler pas mal de choses avant mon départ, au point que j’avais fini par me convaincre que je devais impérativement les finir.
Quand j’ai enfin réussi à prendre du recul et à restreindre ma charge, je me suis demandée comment j’avais pu envisager de faire tout le reste. C’était totalement absurde…
Je te rejoins totalement sur le fait qu’il faut savoir dire non. Quand je vois mes collègues de bureau qui ont toujours l’air débordé (notez bien le « toujours l’air » car dans les faits je pense qu’ils sont surtout mal organisé) et qui ne disent jamais non alors je ne pige pas.
Parfois je fais la remarque « heu tu as manteau sur le dos, tu dois aller chercher ton fils mais tu répond quand même au téléphone ? Tu ne crois pas que ça peut attendre demain ». En général j’ai droit à une réponse du type « Oui mais tu comprend c’est machin … et si c’était important, … ».
Bref je crois surtout que les gens disent oui à tout but de champs car ils aiment avoir cette impression que les gens ont besoin d’eux, j’ai surement plus de recul et suis bien trop conscient que personne n’est indispensable …
Oui, dans les entreprises où les salariés sont de plus en plus pris pour des pions, les gens aiment se sentir indispensables.
Quand on ajoute à ça la grande valeur joker qu’on balance à tout va dans ces mêmes entreprises : « l’esprit d’équipe », on conditionne les « pions » à tout accepter au nom de cet esprit d’équipe. Comme si avoir une opinion individuelle (ici, dire non) était forcément incompatible au travail en équipe.
Ça rend le refus d’autant plus difficile car il devient presque un acte de rébellion !
Pour continuer sur vos commentaires, le problème en entreprise quand on dit tout le temps oui dès le début et qu’on accepte des surcharges de travail quitte à devoir être bien plus productif que la moyenne c’est qu’il est dur de revenir en arrière. On passera pour celui qui n’est pas aimable, qui ne veut jamais rendre service et qui est devenu un fainéant alors que si dès le début on se coule dans le moule en y allant tranquillement, pas de problème !
Je confirme !
J’avais des collègues qui faisaient beaucoup d’heures. Le jour où ils ont eu besoin de partir plus tôt (en continuant à faire leur travail tout aussi bien), on leur a reproché leur manque d’implication dans leur travail…
Cet article est intéressant, vous mettez là le doigt sur un point sensible : les conditions de travail au sein de l’entreprise.
Certains employeurs n’hésitant pas à modifier les conditions de travail de leur salariés de manière informelle ou verbale, le salarié se retrouve souvent contraint d’accomplir un travail ne figurant pas dans le contrat, par peur de décevoir le patron, et de perdre son emploi. C’est un cas qu’on retrouve souvent, en particulier lorsque l’entreprise en question traverse une situation difficile. Si cette dernière décide de supprimer des postes, la charge de travail des « survivants » augmente quasi-proportionnellement. Ajouté à cela le climat pesant qu’apporte ces périodes critiques, il est fréquent que des salariés perdent leur productivité de manière significative, présentant les symptômes d’épuisement professionnel.
Il est important pour les manageurs de bien sonder l’état d’esprit des employés, de leur accorder s’il le faut une journée de repos, même quand le contexte est défavorable.
Malheureusement, il est rare de travailler dans ce genre d’entreprises, surtout en cette période de récession globale, et bien trop souvent cela conduit à des ruptures de contrats litigieux, les victimes sont souvent amenés à faire appel à un psychologue ou un avocat spécialisé, et ce dans les situations les moins dramatiques…
Moralité : travailler (un peu) moins, c’est travailler mieux !
Je pense aussi qu’on pourrait ajouter l’organisation! Bien savoir s’organiser et bien gérer son temps permet également d’éviter la surcharge de travail. Après il est clair qu’il ne faut pas dire oui à tout… sinon on est vite overbooké.
Bonjour Sandrine,
Je suis d’accord : une bonne organisation est indispensable pour ne pas se laisser déborder. Mais utilisée à mauvais escient, elle peut aussi devenir une arme à double tranchant. Quand on l’utilise pour faire rentrer un maximum de tâches dans une journée, par exemple, sans prendre le temps de se demander si ces tâches sont vraiment nécessaires…